Pages

samedi 25 décembre 2010

The Choa-Garra-Charrua 2010 Awards

Pour célébrer Noël et la fin de 2010 l'année du vice, choa-garra-charrua distribue ses awards foutraques dans sa plus pure ligne de conduite. Marre de l'hégémonie du Barça dans l'attribution des prix? Faites-vous plaisir pendant que vous digérez la dinde aux marrons.

-Prix "gel fixation Béton": Mathieu Valbuena.
La bataille fut rude mais finalement, le prix ne pouvait échapper à Mathieu Valbuena. Grâce à sa coupe "tu vuo fa' mafioso", il a permis aux fabricants de gel et autres cires coiffantes d'augmenter leurs bénéfices de 43,5% en 2010, avec sa seule consommation personnelle.
Cristiano Ronaldo est un petit joueur à côté de Petit Vélo.

-Prix "un dur, un vrai, un tatoué": Lucho Gonzalez.
Les susceptibles vainqueurs étaient nombreux à se bousculer mais, après une âpre délibération, c'est Lucho Gonzalez qui remporte le trophée. Son principal rival était son ancien coéquipier à Porto Raul Mereiles mais celui-ci n'a rien pu faire dès lors qu'El Comandante eut réalisé un tatouage célébrant le titre de champion avec l'OM. Furent également cités: Mexès, Réveillère, Zlatan, Djibril Cissé et Cassano.

-Prix "moi j'aurais fait ça": Grégory Coupet.
Comment ce prix pouvait-il échapper au Grand Grégory Coupet? L'homme qui aurait sorti la frappe de Mc Fadden s'est une nouvelle fois distingué avec un couplet sur l'épisode de bus de Knynsa d'où il serait évidemment descendu s'il avait été confronté à cette situation. Sauf qu'il n'y était pas. Et puis, venant de la part d'un type qui s'est fait chourave sa place par Apoula Edel et qui a oublié de mettre du grillage entre ses jambes contre les tueurs de Lviv, la remarque est encore plus savoureuse.

-Prix "ah ben j'croyais que t'avais les os plus solides": Nigel De Jong.
Véritable esthète du fracassage sur pelouse, Nigel De Jong devance Mark Van Bommel d'un crampon de 16. La force du Batave réside dans sa faculté à dérouiller d'entrée de jeu, que ce soit en finale de Mondial ou lors d'un simple match de Premier League face à Newcastle.

-Prix "j'ai le teint d'une aspirine, un charisme d'anguille mais je suis un génie du ballon": Andrés Iniesta.
Ce trophée ne pouvait échapper à un joueur du Barça. Après une longue délibération digne des plus grands procès d'assises, c'est Andrés Iniesta qui l'emporte devant Leo Messi. Certes, La Pulga est un des plus grands phénomènes balle au pied mais son ascendance argentine lui fait perdre le trophée. A l'inverse, Iniesta et son look Casper croisé avec un UPSA lui permet de l'emporter.

-Prix "Franck Provost": David Luiz.
Et le vainqueur est... David Luiz! Pendant de Luisao a.k.a. le sosie officiel de Sammy Kebab Traoré à Benfica, le Brésilien s'est révélé la saison dernière et est qualifié de plus grand espoir auriverde au poste de défenseur central. Mais surtout, David Luiz, ce sont des bouclettes blondes, une permanente sublime et, même s'il est en retrait en ce 2ème semestre, il coiffe (ça c'est un jeu de mots hein!) Xavi Hernandez sur le poteau bien que le midfield catalan brille également par sa coupe impeccable.

-Prix "pécho la main dans le pot de confiture": John Terry.
2010 fut sans nul doute l'année de l'adultère. Un putain de millésime même. A ce jeu là, c'est John Terry qui l'emporte malgré les efforts appréciables de Wayne Rooney, Peter Crouch et Franck Ribéry. Elu pater familias de l'année en 2009, Terry a magnifiquement retourné l'opinion publique contre lui comme il l'aurait fait avec un attaquant de West Brom ou de Stoke. Néanmoins, sa tentative de réconciliation avec Madame à Dubaï atténue la performance. Maudits regrets!

-Prix "mercenaire, un sacerdoce": Zlatan Ibrahimovic.
Il y eut Adebayor, Tevez, Rooney mais le vainqueur toutes catégories est sans contestation possible Zlatan Ibrahimovic alias le Pirouli de Malmö (copyright choa-garra-charrua). Après avoir porté les liquettes de la Juventus et de l'Inter, le voilà qui endosse le maillot du Milan. Pour couronner le tout, il crache sur Pep Guardiola qu'il accuse tous les maux. Le Suédois a beau se la raconter, il n'arrivera jamais à la cheville de Samuel Eto'o qui a réalisé ce que lui n'a jamais été capable de faire: se sacrifier pour ses coéquipiers et gagner la Champion's avec le Barça et l'Inter. En fait, Zlatan est un peu le Bob Denard du ballon rond.

-Prix "je donne des leçons de morale car j'oublie mon comportement quand j'étais encore joueur": Christophe Dugarry et Bixente Lizarazu.
Souvenez-vous 1998: et 1 et 2 et 3 zéro, I will survive, Zidane président, France Black-Blanc-Beur. Problème: la victoire des Bleus a engendré une nouvelle espèce mutante: le consultant champion du monde qui donne des leçons et est soudain frappé d'Alzheimer quand il s'agit de lui rappeler ses frasques pendant sa carrière. Le choix fut rude. Deux figures dépassaient, celles de Dugarry et de Lizarazu. Comment départager un type qui se fout en direct de la ganache de Brandao alors même qu'il a connu les joies d'être sifflé au Vélodrome pour ses contrôles manqués et ses frappes de moineau asthmatique et un gars qui parle de respect alors qu'il avait mis une mandale à son capitaine, tout fait pour que Luis Fernandez accepte qu'il quitte l'Atleti Bilbao pour espérer jouer le Mondial 98 (parce que les racines, ça va un moment hein!) et qui n'a pas eu la lucidité de comprendre qu'il était cramé pour l'Euro 2004?
A l'arrivée, nous avons décidé qu'il y aurait 2 ex aequo tant il était difficile de séparer des siamois collés par leurs melons sur-protéinés. A coup sûr, nous détenons en France deux forts potentiels qui sont partis pour nous régaler pendant de nombreuses années. Cependant, Lizarazu part avec une longueur d'avance d'une part car il officie sur TF1 et d'autre part car il ne peut pas s'empêcher de parler de surf et de Pays Basque toutes les 5 minutes.

-Prix "putaing cong, j'aime Marseille putaing cong, je suis Parisien mais je suis plus Marseillais que les Marseillais putaing cong": Jean-Claude Dassier.
Tout nouveau président de l'Olympique de Marseille, Jean-Claude Dassier a récolté ce que le Saint Père Diouf avait semé. Pas dupes, les supporters olympiens savent bien qui fallait-il remercier pour les 2 titres obtenus. Alors, l'homme Dassier veut se la jouer plus Anigo qu'Anigo. Que cela passe par une écharpe énorme siglée OM autour du cou ou des déclarations démago sur la venue des hinchas phocéens au Parc des Princes, JCD tente de se faire passer pour un fervent dirigeant. Sauf qu'en agissant ainsi, il ressemble aux publicités Monsieur Propre dans lesquelles, sous prétexte que le détergent est fraîcheur lavande, il faut absolument qu'il y ait une voix off avec un accent du Sud caricatural. Du coup, il est ridicule. Mais comme il bossait à TF1 avec Mougeotte et Le Lay, il doit avoir l'habitude.

-Prix "un mort est toujours un brave type": Robert Louis-Dreyfus.
Sans surprise, c'est Robert Louis-Dreyfus qui l'emporte. Exécré et vomi pendant des années par les Marseillais, il est devenu une figure sainte depuis la victoire en Coupe de la Ligue en mars dernier. Avant, entre supporters c'était "il y connaît rien au ballon, il a mis des sous mais pour acheter des joueurs en bois". Aujourd'hui, c'est "il a mis de sa fortune personnelle pour le club, il a été le sauveur de l'OM, ces titres sont pour lui". La blague est allée jusqu'à scander son nom au Stade de France et au Vél'. Qu'il est loin le temps où les virages demandaient à sa femme des faveurs buccales, parce que maintenant, c'est elle la patronne! Ce qui ne veut pas dire que certains n'en rêvent plus.

-Prix "double cheese burger avec supplément bacon et Nutella": André-Pierre Gignac.
Passé maître ès junk-food, le Portugais de València Miguel est battu par le néo-Marseillais André-Pierre Gignac. Si dans la surface adverse, il a du mal à se faire respecter, dans un Quick, un Mc Do ou un KFC, c'est APG qui fait la loi. Trophée garanti 100% matières grasses.

Choa d'Arelate

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire